Autonomie : Six contributions en débat

Une journée fleuve, quatre contribuions en plus du rapport du président de l’exécutif : tel est le menu de la session spéciale de l’Assemblée de Corse consacrée à l’autonomie.

Du côté de la majorité territoriale, la présidente Marie-Antoinette Maupertuis estime que la Corse a aujourd’hui rendez-vous avec son avenir. Elle avance ainsi l’idée que l’autonomie est synonyme de croissance, d’épanouissement et de développement.

Mais ce projet, dit-‘ elle, doit être partagé par le plus grand nombre et en priorité par la famille nationaliste.

Marie Antoinette Maupertuis en appelle donc à une large majorité autour du document présenté par l’exécutif.

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Alors que le groupe de droite, hormis Pierre Ghionga, a rappelé sa volonté d’adapter la loi mais pas de la faire, Jean Felix Acquaviva a voulu démontrer que ce pouvoir d’adaptation existait déjà et qu’il n’était pas efficace.

Le député a ainsi voulu prendre des exemples concrets de la nécessité d’une autonomie législative

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Jean Christophe Angelini partage bien évidement cette volonté d’autonomie législative mais cela ne doit pas en rester là. L’élu d’Avanzemu veut aussi que le cadre et le titre soit fixé. Il faut également avancer sur des dossiers concrets a dit Jean Christophe Angelini qui a évoqué, dans sa contribution, l’autonomie et la suffisance financière.

Avanzemu avance donc sur une proposition de titre, un cheminement vers loi organique, un referendum et des propositions de choix politiques autour de la langue et du peuple

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A droite, Valerie Bozzi se dit toujours inquiète par le fait que cette autonomie conduise à moyen ou court terme à l’indépendance.

Si elle souhaite une évolution constitutionnelle pour inscrire véritablement le pouvoir d’adaptation dans le marbre, elle se refuse à acquiescer à une autonomie législative

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Core in Fronte place sa contribution autour d’un triptyque : Tarra -Lingua- Populu

Le groupe veut co construire un pacte de paix

Ne pas faire insulte à la mémoire et arriver à un texte commun validé par tous les nationalistes à l’issue de cette session spéciale : c’est en résumé le sens de l’intervention de Paul Quastana ce mardi matin.

Mais pour Paul Quastana s’il est illusoire de chercher une convergence avec le groupe de droite, il faut absolument que les nationalistes se retrouvent sur un fonds politique commun, faute de quoi la Corse raterait une nouvelle fois le train.

Core in Fronte souhaite un pouvoir législatif mais avec une période transitoire de transferts de compétences dans certains domaines

On écoute Paul Quastana

Josepha Giacometti estime que ce n’est pas à l’état d’être maître des horloges.

La conseillère Corsica Libera a aussi beaucoup insisté sur la notion de citoyenneté et de peuple

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Enfin, Pierre Ghionga a présenté sa propre contribution. Il souhaite une évolution législative mais dans le cadre strict de la république et sans possibilité d’évolution vers une indépendance

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