Le Direct

Droit de réponse de Monsieur Frédéric VEAUX, directeur central adjoint du renseignement intérieur

Monsieur Frédéric VEAUX, directeur central adjoint du renseignement intérieur, nous adresse le droit de réponse suivant : « vous avez mis en ligne sur le site www.alta-frequenza.com, les 3 et 4 octobre 2011, une interview de Maître Antoine SOLLACARO, relative au procès en diffamation que j'ai intenté à Maître Gilles SIMEONI pour des propos tenus par celui-ci devant l'Assemblée de Corse le 23 juin 2011. Maître SIMEONI m'a imputé d'avoir menti sous serment devant la Cour d'assises de Paris dans le procès en appel d’Yvan COLONNA. Dans votre interview, le journaliste reprend cette accusation de mensonge sous serment, et insiste sur le fait que j'aurais menti plusieurs fois. Je conteste fermement l’ensemble de ces affirmations, qui sont diffamatoires. C'est la raison pour laquelle j'ai fait délivrer à Maitre SIMEONI, le 19 septembre dernier,  une citation en diffamation devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio. Ainsi que Maître SOLLACARO l'explique dans l'interview, lui-même et son client ont choisi de ne pas se présenter devant le tribunal à son audience du 7 octobre, au motif que le délai entre la délivrance de la citation à comparaître et cette audience était de 18 jours au lieu des 20 jours prévus par la loi. Je le regrette et je m'en étonne puisque  dans le même temps, Maître SOLLACARO annonçait dans votre interview et dans d’autres médias que lui-même et son client souhaitaient plaider l’affaire et qu'ils entendaient démontrer les accusations de mensonge portées contre moi. Si c'était le cas il leur suffisait de se présenter à l'audience. Nous aurions alors plaidé quelques semaines plus tard, et il aurait été démontré que ces accusations étaient au contraire infondées. En l'absence à l'audience de Maître SIMEONI et de son conseil, le tribunal a annulé la citation. J’ai interjeté appel du jugement et l’affaire est actuellement pendante devant la Cour d'appel  de BASTIA ».