Michel Rocard : Je suis infiltré dans le camp d'en face !
- 12/06/2015
- Corse Politique
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Lingua corsa
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - À l'initiative du groupe Corsica Libera de l'Assemblée de Corse et du think tank "Alba Nova" est née une démarche intitulée une "initiative internationale pour une voie politique en Corse". Initiative menée sous l'égide de Joseph Lluis Carod-Rovira, ancien vice président de la Généralité de Catalogne. Cette démarche internationale a pour but d'accompagner le processus "construit démocratiquement par les élus corses depuis maintenant cinq ans et à faciliter la prise en compte par Paris de la nouvelle situation afin d'éviter qu'une telle occasion d'établir la paix dans l'île soit perdue". La CTC soutient pleinement cette initiative et se déroulait aujourd'hui (vendredi) une première conférence. Des travaux qui accueillaient, entre autres, les contributions de Michel Rocard, Roberto Louvin, Jean-Luc Bennahmias ou Francine Demichel. Michel Rocard à l'issue de cet après-midi a donné sa vision des choses sur ce qu'est aujourd'hui la France, l'Europe, la relation Etat-Régions, les nations sans Etat, la décentralisation ainsi que sa perception du processus actuellement engagé dans l'île. Bien que n'étant plus comme on dit "aux affaires", il reste tout de même très largement introduit dans tous les rouages de l'Etat, ce qui lui a fait dire, avec une certaine ironie "je suis infiltré dans le camp d'en face". Plus qu'un médiateur comme a voulu le dire Jean-Guy Talamoni, Michel Rocard se définit comme un facilitateur.
Écoutez Michel Rocard.
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