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Catastrophe de Furiani : Gilles Simeoni prend position en faveur du collectif des victimes

(Maria Lanfranchi - Alta Frequenza) - Aujourd'’hui (lundi), cela fait vingt-deux ans, jour pour jour, que la tribune Nord du stade Armand-Cesari, construite à la hâte, s’'est effondrée à quelques minutes du coup d’envoi de la demi-finale de Coupe de France de football entre le SC Bastia et l'’Olympique de Marseille. Ce 5 mai 1992, la fête s'’est transformée en tragédie. Dix-huit personnes ont perdu la vie suite à cette catastrophe, et plusieurs milliers ont été blessées. Et alors que vingt-deux ans après cette catastrophe, le collectif des victimes se bat toujours pour que plus aucun match ne se joue en France un 5 mai, ce qui sera encore le cas aujourd’hui en Ligue 2, comme chaque année, des commémorations auront lieu. Tout d’abord, à 16h, devant la stèle du souvenir se trouvant à proximité du stade, une cérémonie aura lieu, avant d'’être suivie à 18h00 d'’une messe en mémoire des victimes en la cathédrale Sainte-Marie de Bastia. L’'occasion de revenir sur les soutiens qui se sont manifestés ces derniers jours en faveur du combat des victimes et de leurs familles. L'’un d’entre eux a un poids très symbolique, puisqu'’il s'’agit de celui du maire de Bastia, Gilles Simeoni, et de tout le conseil municipal de la ville. Un soutien clairement affirmé de la municipalité de Bastia qui est une nouveauté.

On écoute Gilles Simeoni.