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Christophe Barbier accuse ironiquement les agriculteurs corses d'être des tricheurs

Christophe Barbier accuse ironiquement les agriculteurs corses d'être des fraudeurs

(Frédéric Bertocchini et Julien Pernici - Alta Frequenza) - Après plusieurs semaines d'hibernation, Christophe Barbier est sorti de sa tanière. Sans doute jaloux de s'être fait voler la vedette la semaine dernière par Laurent Ruquier, le rédacteur en chef de l'Express a ce matin (mercredi) de nouveau stigmatisé la Corse et plus particulièrement les agriculteurs insulaires. Sur I Télé, le journaliste et éditorialiste accuse, avec ironie et donc indirectement, les agriculteurs de Haute-Corse d'avoir triché vis-à-vis de l'Union Européenne. La réaction du monde agricole insulaire sera sans doute cinglante. 

L’histoire d’amour passionnelle entre le chroniqueur politique Christophe Barbier et la Corse continue donc. Coutumier des outrances tous azimut envers notre île, celui-ci n’a pu s’empêcher, une nouvelle fois, de glisser un tacle les deux pieds décollés à son île préférée concernant la politique agricole commune lors d’une chronique ce mercredi sur la chaîne I>TELE. En effet, l’Europe a condamné la France, ce mardi, à rendre un milliard de dotations de politique agricole commune correspondant, en sorte, à un trop perçu entre 2008 et 2012. Et ainsi, Christophe Barbier adresse un carton rouge au ministre de l’agriculture Stéphane le Foll, non pas pour sa responsabilité étant donné qu’il n’était pas aux affaires à ce moment là, mais pour ses justifications. Devrait-on dire plutôt pour une justification en particulier, celle concernant les agriculteurs de Haute-Corse. Christophe Barbier ne souscrit pas à l’analyse du ministre, qui attribue le trop perçu des agriculteurs du département à une erreur de mesure des parcelles par satellite. Le chroniqueur à l’écharpe rouge ironise en disant “c’est pas les agriculteurs qui ont voulu tricher et prendre de l’argent à l’union européenne, non non”. Une insinuation qui plaira sans doute à tous les agriculteurs du département.

Ecoutez Christophe Barbier.