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Football (Ligue 2) - Le divorce entre Olivier Pantaloni et Jean-Marc Ettori pas encore consommé

(Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza) - Olivier Pantaloni n'est pas encore parti de Tours. Et d'ailleurs, son départ du club de Jean-Marc Ettori n'est pas encore officiel. En effet, selon l'article 255 de la Convention collective nationale des métiers du football (CCNMF), les ruptures contractuelles doivent être, au préalable, assorties d'un avenant de résiliation signé par les intéressés, qui prévoit un délai de cinq jours. Une fois l'officialisation de la séparation actée par les deux parties, celle-ci est envoyée au service juridique de la Ligue de football professionnel qui valide. C'est là que se problème aujourd'hui. En effet, le document n'a pas été signé par Jean-Marc Ettori, le président du Tours FC. Ce dernier a même déclaré dans La Nouvelle République aujourd'hui qu' « Olivier Pantaloni a été vite en besogne. De mon côté, je suis dans mon bon droit. Je peux prendre mon temps ». Ainsi, pour l'heure, Olivier Pantaloni ne peut pas juridiquement s'engager dans un autre club. Ce qui peut être considéré comme un blocage de la part du président tourangeau s'explique peut-être par le fait, que selon lui, Olivier Pantaloni aurait été en contact avec l'ACA depuis un certain temps déjà, au point de « ne plus avoir la tête au Tours FC ». Et même bien avant sa démission. « Je ne peux pas tout dire, mais il y a des choses qui me restent à travers la gorge » expliquait-il hier, toujours dans les colonnes de La Nouvelle République. « Il y avait déjà eu des contacts avec Bastia en fin de saison… Et depuis quelques semaines, il y avait Ajaccio qui était sur les rangs. N'oubliez pas que je vis en Corse et que j'ai mes antennes. Vous allez voir où il atterrira dans quelques jours. » Il est vrai que depuis le limogeage de Christian Bracconi samedi dernier, une place d'entraîneur reste vacante à l'ACA. Nos confrères de Corse Matin annonçaient même que des contacts réels existaient entre le club ajaccien et Olivier Pantaloni. Le problème, c'est que ce dernier n'est pas encore juridiquement tout à fait libre.