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Jean-Pierre Chevènement nie l'existence de la nation corse et demande de la fermeté de la part de l'Etat

(Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Jean-Pierre Chevènement était l'invité de BFMTV ce soir (mercredi) et encore une fois pour parler de la Corse. Ce dernier s'est exprimé sur les événements du jour et a apporté son soutien au Premier ministre Manuel Valls, affirmant que "la Corse n'est pas une nation". D'ailleurs, ses yeux, il s'agit même d'une "revendication dérisoire quand on sait que 600.000 Corses vivent sur le continent et 250.000 seulement en Corse". A propos de la collectivité unique, l'ancien ministre de l'Intérieur propose "un nouveau référendum", rappelant qu'au début des années 2000, les Corses s'étaient déjà positionnés sur cette question. A la question, "les Corses sont-ils plus racistes que les continentaux ?", Jean-Pierre Chevènement s'est contenté de répondre qu'il "ne connaît pas d'autres endroits où des manifestants violents se sont rendus dans un quartier pour procéder à des actes aussi condamnables" que ceux constatés dans le quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio. Pour lui, la Corse ne doit pas avoir plus de pouvoir, sachant qu'elle est déjà très décentralisée, notamment sur les questions environnementales, "ce qui a d'ailleurs conduit à des dérives mafieuses et à des assassinats". Jean-Pierre Chevènement demande ce soir que l'Etat soit ferme en Corse, "car c'est l'unité de la république qui se joue".