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Le devenir des Chemins de Fer de la Corse en débat à l'assemblée

(Maria Lanfranchi - Alta Frequenza) - Les Chemins de Fer de la Corse étaient largement à l’ordre du jour de la session de l’assemblée de Corse ce matin (jeudi). Lors des questions orales, pas moins de quatre groupes ont interrogé Paul-Marie Bartoli, sur le devenir des CFC. Statut des salariés, AMG, et bien évidement délégation de service public, aucun sujet n’a été éludé. Corse Social Démocrate, Gauche Républicaine, Corsica Libera et Femu a Corsica voulaient notamment connaître, les modalités futures de gestion, du service public des transports ferroviaires. Rappelons que jusqu’à présent, une délégation de ce service avait été confiée à la SNCF. Ce contrat arrivant à échéance fin août 2011, un nouvel appel d’offre a été lancé. Il sera déclaré infructueux d’ici à fin juillet, puisque la Société Nationale réclamait 42 millions d’euros au titre de cette délégation, alors que le contrat courant n’en comptait que 12. Si Jean-Baptiste Luccioni (C.S.D.) et François Tatti (Gauche Républicaine) ont interrogé l’Exécutif sur la meilleure solution possible, Fabienne Giovannini (Femu a Corsica) et Véronique Sciaretti (Corsica Libera) se sont clairement positionnées en faveur d’un EPIC. Paul-Marie Bartoli, le conseiller Exécutif en charge des Transports, a quant à lui fait part de sa préférence pour une SEM (société d’économie mixte). Pour autant, rien n’est tranché, et cela fera l’objet d’une large concertation, avec les élus et les représentants de l’entreprise selon Paul-Marie Bartoli.

 Ecoutez Paul-Marie Bartoli, président de l'Office des Transports.