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Malaise économique : la réponse du président de l'ADEC

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - L’Assemblée de Corse a donc effectué ce jeudi matin sa rentrée avec une nouvelle séance publique. Avant d’aborder dès l’après-midi plusieurs dossiers, dont celui du budget supplémentaire 2015, conseillers territoriaux et membres de l’Exécutif ont participé à la traditionnelle séance des questions orales. La première a été posée par la conseillère des Elus Communistes et Citoyens du Front de Gauche Josette Risterucci, au sujet de la fusion de régulation médicale entre le SAMU de Haute-Corse et le SDIS 2B. Autre question, celle de Jean-Baptiste Luccioni au sujet du malaise économique que traverse la Corse, et notamment bon nombre d’entreprises et d’artisans. Celui-ci est ainsi revenu sur la mobilisation il y a quelques jours du collectif de socioprofessionnels Dumane da Fà devant l’URSSAF. Des petites entreprises qui vivent un calvaire, insiste le conseiller territorial, étranglées par une pression fiscale toujours plus forte et qui songent pour certaines à mettre la clé sous la porte, ce qui signifie également une augmentation du taux de chômage. Pour éviter faillites et règlements devant les tribunaux de commerce, Jean-Baptiste Luccioni a plaidé en faveur de moyens pérennes d’aide et à la réflexion à mener sur un véritable statut fiscal pour la Corse. En guise de réponse, le président de l’ADEC Jean Zuccarelli a insisté sur le fait que son agence reste mobilisée auprès des entreprises en difficulté. Il a ainsi énuméré différents outils afin d’aider les entreprises comme le fonds de prêt à taux zéro, qui sera renouvelé, un dispositif de soutien en application avec les chambres consulaires, le fonds régional de garantie ou encore un mécanisme d’urgence en faveur de l’emploi. Il a également tenu à apporter des précisions sur le fameux volet fiscal.

Ecoutez Jean Zuccarelli.