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Non-lieu dans l'enquête sur l'impact de Tchernobyl en France : la réaction de Josette Risterucci

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - La Cour de cassation a confirmé mardi le non-lieu prononcé par la cour d’appel de Paris l’an passé dans l’enquête sur l’impact du nuage de Tchernobyl en France. Le Professeur Pellerin, ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants, est donc définitivement mis hors de cause, dans le cadre de cette enquête ouverte en 2001 suite une plainte de l'Association Française des Malades de la Thyroïde et de la Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité. Ce dernier était le seul mis en examen dans cette affaire pour « tromperie aggravée », soupçonné d’avoir masqué l’ampleur de la radioactivité au passage du nuage. Il y a un an, la cour d'appel avait estimé qu’en France, une augmentation significative des cancers de la thyroïde n’avait pas été constatée et que, en l'état des connaissances actuelles, il est impossible d'établir un lien de causalité certain entre les pathologies constatées et les retombées du panache radioactif de Tchernobyl. Une décision de justice qui intervient alors que l’Assemblée de Corse a diligenté depuis quelques mois une vaste enquête épidémiologique pour déterminer les retombées de la catastrophe dans l’île. Cette décision pourrait-elle interférer sur les activités de la commission Tchernobyl de cette même assemblée ?