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SNCM : réponse de Paul-Marie Bartoli à Michel Stefani

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - L’Assemblée de Corse est donc réunie ces deux jours (jeudi et vendredi) pour une nouvelle réunion au programme chargé. D’importantes motions seront par exemple déposées, ayant trait notamment à l’adoption d’une loi d’amnistie, à la SNCM ainsi qu’à la Xylella Fastidiosa. Mais avant cela, les conseillers territoriaux ont pu, comme à l’accoutumée, interroger l’Exécutif lors de la séance des questions orales ce matin. Au programme notamment, des interrogations au sujet de la réhabilitation du Paisolu d’Aitone, village de vacances fermé en 2002, mais également des incendies, des prêts dits toxiques, ou encore concernant la réforme du collège et un danger potentiel concernant la langue corse. Parmi les dossiers brûlants, celui de la SNCM a été une nouvelle fois largement évoqué. Si le conseiller territorial Femu a Corsica Jean-Christophe Angelini a souhaité interpeller l’Exécutif sur les mesures de compensation accordées aux entreprises après la grève de l’été dernier par l’Etat, insuffisantes à ses yeux, le communiste Michel Stefani, fin connaisseur du dossier de la compagnie maritime, a lancé un appel déterminé à Paul Giacobbi. Rappelant les derniers évènements juridiques concernant la compagnie, hormis le plus récent intervenu ce mercredi, le conseiller territorial a dit ne pas comprendre l’annonce du président de l’Exécutif de ne plus payer le service effectué par la SNCM en invoquant la Jurisprudence Deggendorf, du nom de la société allemande qui, à l’instar de la SNCM, avait perçu des subventions de son gouvernement fédéral notamment. Insistant sur le fait que la SNCM est bien viable, Michel Stefani a formulé trois demandes essentielles à Paul Giacobbi, pour la continuité du service public maritime entre la Corse et le continent. Aux trois points exposés par le conseiller territorial, Paul-Marie Bartoli a apporté des réponses claires et concises. Le président de l’Office des Transports a bien entendu rappelé que c’est bien la CTC qui définit les modalités de la desserte maritime de l’île, le tout dans la transparence la plus totale et le respect des règlementations française et européenne. Paul-Marie Bartoli qui espère également que cesse « le harcèlement procédurier émanant de Corsica Ferries ».

Écoutez le président de l’Office des Transports.