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Un candidat nationaliste à l'élection sénatoriale, pourquoi ?

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Il n'y aura donc pas de véritable surprise pour les élections sénatoriales du 28 septembre prochain. Le dépôt des candidatures étant clos depuis vendredi dernier, les cartes sont désormais sur la table dans les deux départements. En Haute-Corse six candidats se sont déclarés, certains de longue date, d'autres plus tardivement mais sans réellement se grosses surprises. Ainsi, pour briguer la succession de François Vendasi, trois candidats de gauche, à savoir Michel Stefani pour le Front de Gauche, Joseph Castelli qui a le soutien du PRG de Haute-Corse et Pierre Ghionga en électron libre. La droite quant à elle fera front commun derrière Anne-Marie Natali, pendant que la famille nationaliste modérée sera représentée par Jean-Félix Acquaviva pour Femu a Corsica. Enfin, le Front National tentera sa chance avec la candidature de Tony Cardi. En Corse-du-Sud, quatre candidats ont déposé leurs candidatures en préfecture dans le cadre des élections sénatoriales du 28 septembre prochain. Quatre candidats seront donc en lice lors de ce scrutin qui désignera celui qui succédera à Nicolas Alfonsi. On retrouve ainsi à droite, et sans surprise, le président du Conseil Général de Corse-du-Sud Jean-Jacques Panunzi. Le Parti Communiste et le Front de Gauche auront également un représentant, en la personne du conseiller municipal sartenais Nicolas Alaris. La secrétaire régionale d’Europe Ecologie les Verts, Julia Sanguinetti, portera les couleurs de son parti mais également celles du Parti Socialiste et de Corse Social Démocrate. Enfin, le Front National sera présent à l’occasion de ces sénatoriales, porté dans le département par Michel Leca. La famille nationaliste a donc décidé d'engager dans cette élection très particulière un candidat; pourquoi? C'est ce que nous avons demandé à Jean-Christophe Angelini, pour le groupe Femu a Corsica de l'assemblée de Corse.

Écoutez Jean-Christophe Angelini.