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Xylella Fastidiosa : le nécessaire test de résistance des végétaux insulaires face à la bactérie

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - L’Assemblée de Corse est donc réunie ces deux jours (jeudi et vendredi) pour une nouvelle réunion au programme chargé. Hier matin, les conseillers territoriaux ont pu, comme à l’accoutumée, interroger l’Exécutif lors de la séance des questions orales. Au programme notamment, des interrogations au sujet de la réhabilitation du Paisolu d’Aitone, village de vacances fermé en 2002, mais également des incendies, des prêts dits toxiques, ou encore concernant la réforme du collège et un danger potentiel concernant la langue corse. Une question essentielle a été posée par Nadine Nivaggioni, au nom du groupe Femu a Corsica, sur un sujet des plus chauds : la lutte contre Xylella Fastidiosa. Les nationalistes réclament plus que jamais des mesures d’urgence, comme celles déclinées dans l’arrêté alternatif du collectif Xylella Fastidiosa à celui du préfet de Corse toujours insuffisant selon eux. Des actions à mener dans des temporalités différentes, à court, moyen et long terme. Femu a Corsica a ainsi formulé au président de l’ODARC, Jean-Louis Luciani, une demande d’inscription à un programme européen, en étroite collaboration avec la région des Pouilles en Italie, particulièrement impactée par la bactérie. En réponse à la requête de la conseillère territoriale nationaliste, Jean-Louis Luciani a fait savoir que l’ODARC reste en contact avec des spécialistes de la région italienne des Pouilles. Il s’est positionné en faveur de la création d’un programme spécifique permettant effectivement d’introduire dans les zones infectées des espèces « hôtes », issues du couvert végétal insulaire. Il s’agit en fait de déterminer la capacité de résistance de nos végétaux par rapport à la Xylella Fastidiosa. Une bonne idée ?

Écoutez Jean-Louis Luciani.