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Commerces en difficulté dans les centres-villes : les mesures de l'ADEC

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - La problématique des commerces en difficulté dans les centres-villes a été évoquée jeudi dernier à l’occasion de la séance des questions orales à l’Assemblée de Corse. Un sujet soulevé par le groupe Femu a Corsica et l’une de ses conseillères territoriales, Mattea Casalta. Prenant pour exemple le constat implacable du déplacement progressif de l’activité économique du centre ville d’Ajaccio vers sa périphérie, sur la commune de Sarrola Carcopino en particulier, l’élue nationaliste a souhaité interpeller le président de l’ADEC. Des propos que l’on pourrait résumer par deux interrogations : est-ce le modèle économique que nous voulons pour notre île ? Quelles orientations pour améliorer la situation des commerçants dont leur centre-ville se meurt ? Jean-Christophe Angelini a bien entendu répondu aux interrogations de la conseillère territoriale Femu a Corsica. « Les activités commerciales et artisanales de proximité en milieu urbain sont déterminantes pour notre tissu économique », a martelé le président de l’ADEC, qui rejette aujourd’hui un modèle économique consacrant « l’économie de franchises au détriment d’une économie de production ». Jean-Christophe Angelini a tenu à détailler une série de mesures concrètes et financées pour aider au mieux commerçants et artisans.

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