Langue corse et convention Etat-CTC : du bon, mais peut mieux faire, selon Jean-Guy Talamoni
- 02/11/2016
- Corse Culture
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Lingua corsa
(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - Signature ce mercredi au Grand Hôtel de la convention Etat-CTC 2016-2021 relative au plan de développement de l’enseignement de la langue corse. Celle-ci se décline en deux axes majeurs : la généralisation progressive de l’enseignement bilingue à partir de l’école maternelle et l’intégration de la langue et de la culture corses à tous les niveaux d’enseignement et de formation. Un plan à hauteur de 17 millions d’euros sur cinq ans, financé à égalité par l’Etat et la Collectivité territoriale de Corse. L’innovation majeure de cette convention réside dans l’élaboration et la mise en place d’un plan exceptionnel de formation de 700 enseignants, soit la moitié du corps insulaire, dès la rentrée 2016, dans le premier degré. Le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni accueille de façon somme toute positive la signature de cette convention. Cependant, d’un point de vue purement politique, cela ne reste pour lui avant tout que « du bricolage » qui n’est pas de nature à garantir la survie de la langue corse. Sans co-officialité, point de salut : on peut résumer ainsi le sentiment du président de l’Assemblée de Corse.
Ecoutez Jean-Guy Talamoni.
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