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Le conseil général de Haute-Corse sceptique face à la réforme territoriale

(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Ce jeudi avait lieu la dernière session de l’année du conseil général de Haute-Corse, pendant lequel a été voté, comme à l’accoutumée, le budget primitif pour l’année à venir, avec 21 voix pour et 6 abstentions. Mais là où, habituellement, ce dossier constitue tout le sel d’une session, celui-ci a été éclipsé par deux choses. La première étant l’absence de Joseph Castelli, le président du conseil général, celui-ci connaissant de sérieux problèmes de santé à l’heure actuelle. Pour autant, celui-ci n’a pour l’heure présenté aucune démission, même si sa succession se prépare déjà en coulisses, où Paul Giacobbi, encore très influent dans un hémicycle qu’il a longtemps fréquenté, aurait arrêté son choix sur le nom de François Orlandi, conseiller général de Capu Biancu, pour succéder à Joseph Castelli si celui-ci remettait sa démission d’ici les prochaines élections de mars. La seconde chose ayant volé la vedette au budget primitif étant une motion adoptée par le conseil général visant à souligner une divergence de vue de taille avec la réforme institutionnelle entérinée la semaine dernière. En effet, le conseil général, craignant une institution au rabais pour Bastia, souhaite que les membres de la future Chambre des Territoires soient élus au suffrage universel et non pas désignés par les futurs élus territoriaux.

On écoute Jacky Padovani, vice-président du conseil général de Haute-Corse, qui présidait les débats.